difference entre M a CC et M a courant alternatif

salut
j'ai besoin de votre aide dans qui concerne
la difference entre un moteur a courant continu et un moteur a courant alternatif

merci bcp d'avance

ismatte a écrit:

salut
j'ai besoin de votre aide dans qui concerne
la difference entre un moteur a courant continu et un moteur a courant alternatif

merci bcp d'avance

salut ismatte,

comme leurs noms l'indiquent, l'énergie électrique utilisé est soit du continu (pour la MCC) soit de l'alternatif (MAS)
je te conseille d'aller voir ce lien pour te faire une idée toi même de la différence entre ces 2 moteurs au niveau de leurs constitution, utilisation, fonctionnement:
wiki machine électrique
ça te donnera un 1er aperçu.

Bien sûr les appareillages qui consiste a mettre en oeuvre (faire fonctionner!) ces machines sont différents...
en surfant sur ce site, tu trouveras des élèments de réponse.

labobine passera par là aussi...

a+

Pour moi le vrai moteur à courant continu c'est le moteur à balais.
Mais on appelle maintenant moteur à courant continu sans balais un moteur synchrone qui est au final un moteur à courant alternatif ( tu créé un champ tournant, comme pour le moteur asynchrone).

Tout est affaire de définition : on peut dire aussi que le moteur continu classique est en fait un moteur alternatif synchrone monté derrière un onduleur mécanique (son collecteur) Vu comme ça ,le fonctionnement est strictement le même qu'un synchrone autopiloté (brushless)
A contrario le moteur à collecteur dit "universel" ,genre perceuse s'alimente en alternatif.
Donc ,il vaut mieux oublier les noms et regarder de près ce qui se passe.

Pour le synchrone autopiloté c'est plutôt l'aimantation qui y joue, alors que pour le Moteur à balais c'est plus les forces de Laplace non? ( à moins que ce soit la même chose? J'ai encore du mal à savoir si la force de Laplace vient du champ magnétique généré par le courant où si c'est juste la déviation du courant dans un champ magnétique).

Non ,c'est strictement la même chose. Tu as toujours un bobinage polyphasé qui génère un champ tournant et une pièce siège d'un champ continu .La partie continue (aimantée,si tu veux) tend à s'accrocher au champ tournant et donc à tourner à la même vitesse .
Pour une machine synchrone ,c'est le rotor qui est aimanté soit avec des aimants soit avec des bobinages alimentés via des contacts glissants.
La machine continue est inversée : c'est la partie fixe qui est aimantée (bobinages ou aimants) et le rotor qui est siège d'un champ polyphasé . La tension polyphasée est générée par le collecteur à partir du continu. Le nombre de phases d'un tel bobinage est plus élevé (5 ou plus)
Mais le cas d'une force de Laplace pure ne se produit pratiquement jamais : les bobinages sont tous dans des encoches et l'effort mécanique s'exerce sur le fer .
(sauf dans le cas d'une machine fortement saturée,et là ça fait du dégât)
Il existe aussi des machines spéciales,sans fer .

Bien ton explication avec partie magnétisme continu et partie magnétisme tournant. Il m'a fallu du temps pour temps pour bien lire et relire ces 6 phrases et surtout bien les comprendre.

Donc tu me confirmes que l'attraction magnétique (via le fer du circuit magnétique) est un phénomène différent des forces de Laplace qui elles vont s'exercer sur le cuivre (là où passe le courant).

Pour moi un moteur à courant continu c'était un moteur de démarreur automobile par exemple (les seuls que j'ai démonté) et tu réponds à une vieille question que je me posais, pourquoi on ne fait pas des bobinages (la force magéntique FM = NI, il suffit d'augmenter N le nombre de spires pour diminuer I a force équivalente) au lieu de ne faire qu'une seule boucle avec 1 gros brin de cuivre passant 300 A au démarrage (pour le démarreur).

Si j'ai bien compris (il y a encore un point d'ombre) dans les démarreurs c'est la force de Laplace qui est prépondérante (arrête moi si je me trompe) car on veut du couple de lancement (le moteur étant bloqué en compression il faut passer le point dur alors que le démarreur n'a pas encore de vitesse) donc qui dit couple dit gros courant, chose qu'on n'aurait pu avoir avec un bobinage multispires ( Fm = NI pourtant, des questions de coût de fabrication?).
C'est là qu'il doit me manquer encore quelque chose, parec que je vois pas pourquoi on ne ferait pas de bobinage?

Je te confirme : sauf le cas très spécial des machines sans fer , l'effort se développe dans l'entrefer entre le paquet de tôles stator et le paquet de tôles rotor. Tout est fait pour éviter que les bobinages qui sont mécaniquement fragiles n'aient à subir des efforts mécaniques.
Le démarreur auto est un cas classique de moteur continu .Là aussi ,les efforts s'éxercent sur le fer . On pourrait faire les mêmes NI avec beaucoup de spires de fil fin, mais un tel moteur aurait une force contre électromotrice trop élevée et tournerait beaucoup trop lentement sous 12 V .
Le problème du démarreur , c'est qu'on a à fournir une puissance non négligeable à partir d'uine source d'alimentation très basse (12 V)

Merci, ça répond à ma question. Voilà pourquoi il n'y a qu'une seule grosse spire, pour que le courant monte très haut d'un coup => couple.