Merci électron libre pour cette réponse.
je viens de la découvrir, simplement parce que le serveur de mail par lequel je passe n'a rien trouvé de plus malin à faire que de considérer les notifications de electrotechnique-fr.com comme du spam et du coup mon client mail ne les a pas vu passer!!! Désolé...
En posant comme hypothèse qu'un contacteur ne change jamais d'état moteur tournant (j'insiste, c'est tout à fait possible, je le fais, voir plus bas) la seule donnée importante me semble être le courant que les contacts sont capables de passer sans échauffement qui pourrait les endommager (Joule). Ça doit bien être une donnée publiée par la fabricants de contacteurs ? J'ai cherché et rien trouvé probablement faute des bons mots clés.
On peut très bien faire en sorte qu'un contacteur n'ait jamais à couper ou établir un courant (je le fais...) . Sonde tachy (opto ou Hall par exemple) + éventuellement transfo de courant qui disent si ça tourne ou si un courant passe, et autorisation ou non de changer le couplage. Je ne suis pas dans un cadre industriel. Certains vont à la pêche ou dans une salle de muscu le week-end, moi je joue avec le secteur, des moteurs, des variateurs, des Arduinos, et MODBUS. C'est sans doute bizarre comme loisir
(mais c'est cool).
Description d'un circuit :
Contacteur principal KM1 -> contacteurs de sélection PV/GV KMxxx -> moteur Dahlander avec sonde tachymétrique.
(la protection thermique du moteur est un autre sujet)
En gros, sur le schéma de la page 1 du deuxième PDF, le sectionneur remplacé par un contacteur, et toutes les bobines commandées non par boutons et auxiliaires, mais par de l'électronique (les auxiliaires reliés à des entrées de l'électronique et servant à valider l'état des contacteurs). Un tel circuit occuperait quelques cm².
Description d'un programme exécuté par un microcontrôleur, ou logique combinatoire sur automate:
Demande de changement de couplage adressée au µC -> ouvrir KM1 -> attendre que le moteur soit arrêté (sonde tachy) -> changement de couplage -> fermer KM1 (et hop, ça redémarre)
Ce n'est que de la programmation ultra simple (quelques lignes de code), et de l'électronique très basique. Ça pourrait être aussi une inversion de sens contrôlée.
Dans ce cas (qui est l'objet de la question) le contacteur ne coupe ni n'établit jamais rien (sauf coupure EDF). Je me demande quelle donnée devrait être prise en compte. AC3, AC1, Ith : quelle est la donnée la plus représentative de ce cas de figure qui sort du cadre habituel : juste le courant passant, pas le courant coupé ?
La réponse du pro sera forcément : le pire ! Donc AC3 ou AC4. Mais je ne m'intéresse qu'à l'aspect physique, pas réglementaire ou sécuritaire. C'est surtout théorique et bidouillologique.
(pas sûr d'avoir été beaucoup plus clair !...)